Chant de sumô à la gloire de Kirishima
(Kirishima intai-jinku)
élaboré à l'occasion de sa cérémonie de coupe des cheveux
(danpatsu-shiki)
le 1er février 1997 à Ryôgoku

     Ce qui suit est la version originale chantée dans le Kokugikan en présence de 12000 spectateurs (salle archi-comble), où 270 personalités ont eu l'honneur de "faire une entaille" dans le chignon de Kirishima.

Les six interprètes de ce morceau sont :  Kôbô, Subaru, Toyozakura, Takino-oto, Komachikara et Kasuganishiki.
Mention spéciale pour Toyozakura qui fait maintenant partie de la heya.
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Pour le son, voir au bas de la page.

Traduction

Chant à la gloire de Kirishima
Crache le feu, ô toi volcan Kirishima !   Contemplons ces hauteurs !
Un jour, dans l'illustre maison d'Izutsu, originaire de la Province de Satsuma,
Il fait sa première apparition sur le dohyô en l'an cinquante de Shôwa (50 = 1975).
De nombreuses années durant, se consacre à développer la puissance de ses muscles.
Et en l'an 59 (=1984) au basho de Nagoya,
A son entrée dans les rangs du maku-uchi, il remporte le Prix du mérite.
Il excelle dans l'utchari (le renversement en arrière par pivotage des hanches) et se remarque par la souplesse et par la fermeté inébranlable de ses jambes.
En l'an 62 (=1987), il entre dans l'élite des san.yaku.
C'est lui qui reçoit le dernier Prix de la technique qui clôt l'ère Shôwa (1926-1988).
Ainsi, il accumule le nombre de huit prix pour récompenser ses performances magistrales
Dans le dashi-nage (projection du bras) et le tsuri-dashi (expulsion par soulèvement).
Dans la mémoire de tous, reste ce basho en l'an 2 de Heisei (=1990) à Osaka,
Où il fut le héro de la fameuse tomoe-sen (finale à trois) qui a fait bouillonner tout le pays.
L'été de la même année, il devient ôzeki.
Et en janvier qui suit, il obtient son premier Grand Prix
Il est celui qui remporte le record du plus grand nombre de victoires de l'année.
(Sa force était si stupéfiante qu')on le nomma le Hercule japonais.
Il lui fallu vingt-et-une années dans l'art du sumô
Pour avoir raison de son opiniâtreté.
Un grand parmi les rikishi, qui avait aussi une belle allure.
Aujourd'hui, au moment où commencent à fleurir les azalées des monts Kirishima,
Il met un terme à sa carrière et l'on célèbre la cérémonie de son départ
Désormais il prendra le nom d'ancien de Shikoroyama
Nous comptons sur votre soutien fidèle...
Paroles en japonais (en transcription de la version officielle - pour la version japonaise en kanji, voir ici)

Kirishima intai-jinku

Hi wo fuke Kirishima    Ano mine mezase yo !
Aa Satsuma no meimon Izutsu-beya    Hatsu no dohyô wa gojû nen
Kinryoku kitaeshi iku seisô    Go-jû-ku nen no Nagoya-basho
Shin.nyûmaku ni te kantô-shô    Saeru wa utchari nebari-goshi
Rokujû-ni nen san.yaku to    Shôwa de saigo no ginô-shô
Tokui no dashi-nage tsuri-dashi ni   Kagayaku hachi-ko no sanshô to
Heisei ni nen Osaka no    Waki ni waitaru  tomoe-sen
Natsu ni wa ôzeki shôshin to    Yokunen ichigatsu hatsu yûshô
Hikaru wa nenkan saita-shô    Sono na mo wasei (no) Herakles
Shûnen moyashi-tsukiru made    Nijû-ichi nen sumô-dô
Binan de ninki no mei-rikishi    Miyama Kirishima saki-somete
Honjitsu intai ô-zumô    Kore kara oyakata Shikoroyama
Dôzo go-shien aa negaimasu yô
Composition : ex-yobidashi Nagao
    Dans le document audio (voir note plus loin), le début (quatre premiers versets de la version japonaise ci-dessus) est sauté et remplacé par :
Suna tsukete otoko wo migaki
Nishiki wo ya kazari nebari-goshi

Modelé à la dure par la terre du dohyô,
Il fait l'honneur de son pays natal par la fermeté inébranlable de ses jambes.

  
Pour le document audio Intai-jinku, cliquer ici.

     La présence des bruits de fond s'explique par le fait qu'il s'agit d'un document original enregistré au moment même de la cérémonie de danpatsu-shiki qui a eu lieu le 1er février 1997 dans la salle comble du Kokugikan.  Ceci constitue donc un moment mémorable, et le document en question est unique (même le restaurant Chanko Kirishima ne le possède pas).
 
 
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