Livres publiés par Kirishima


  • Mémoires d'un lutteur de sumô - Le blé que l'on foule croît plus fort
  • Album-photos Shashinshû Kirishima

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    Mémoires d'un lutteur de sumô
      - Le blé que l'on foule croît plus fort
         (Fumareta mugi wa tsuyoku naru)

          

    (à gauche, version française;  à droite, version originale)

       Kirishima, juste avant sa retraite en mars 1996, décrit sa carrière dans ce livre .
       Il raconte son enfance, son entrée dans le monde du sumô et le long chemin parcouru dans sa vie de lutteur.
       Rédigé dans un style spontané sans aucun maniérisme, ce livre captive le lecteur dès les premières lignes, en lui faisant découvrir à quel point le sumô est différent de l'image banale que l'on risque de se forger à propos de ce "sport national japonais".

       Jacques Chirac, ému par ce livre, a déclaré à la presse qu'il aurait pu devenir lutteur de sumô s'il avait eu un autre choix que la politique.  Ces propos n'ont pas été compris par les journalistes, qui ne voyaient là qu'une simple boutade.  Or, il a manifesté à maintes occasions un réel attachement au sumô : par exemple, à l'occasion du "sommet" à Okinawa en juillet 2000, le président français a expliqué aux autres chefs d'Etat le rôle du sumô en tant que miroir de toute la culture japonaise.  Il est, sans aucun doute, l'un de ceux qui ont vraiment compris la signification profonde de tout le message de Kirishima.
       Jacques Chirac avait fait venir l'édition originale de ce livre pour l'offrir au premier ministre japonais Hashimoto lors de sa visite en France en 1998.  Ce dernier, qui n'avait pas saisi sur le moment le pourquoi de ce cadeau insolite, ne l'a lu qu'après son retour au Japon, et en a ressenti une émotion telle qu'il a adressé à Kirishima une longue lettre manuscrite, avant d'aller le rencontrer en personne.

       Cette lettre et la photo de la rencontre sont conservés dans le restaurant "Chanko Kirishima" de Ryôgoku à Tôkyô.


    Version originale :
    Fumareta mugi wa tsuyoku naru
    (Le blé que l'on foule croît plus fort)

    Tôkyô, éd. The Massada, (5 avril) 1996
    230 pages (texte, photos et annexe, 194 x 136 mm)
    1400 yen
    Cette version japonaise est disponible sur commande dans une librairie japonaise spécialisée, par fax adressé directement à l'éditeur japonais  (81-3-3262-5672), ou encore chez Amazon-Japon par exemple.









    Version française :
    Mémoires d'un lutteur de sumô
    - Le blé que l'on foule croît plus fort

    Traduit du japonais par Liliane Fujimori
    Arles, éd. Philippe Picquier, (15 janvier) 1998
    240 pages (introduction, traduction du texte avec notes, photos, commentaires et glossaire, 205 x 131 mm)

       Cette édition, épuisée dans la version ci-dessus, est rééditée dans la collection "Picquier Poche" (en date du 27 janvier 2001).  Cette dernière peut être commandée par exemple auprès d'Amazon-france.
    (263 pages, 169 x 110 mm)


     

       Le lecteur de ce livre aura malgré tout beaucoup de peine pour soupçonner tout ce qu'il y d'inhumain ou de déshumanisé dans l'univers du sumô.  Etre fort signifie savoir dépasser bien des  limites, résister à bien des épreuves, faire fi de bien des nécessités élémentaires indispensables. Ce n'est la plupart du temps qu'en lisant entre les lignes que cette réalité peut se communiquer au lecteur...car Kirishima n'évoque pas toujours très nettement ce qui lui paraît "aller de soi" dans ce monde et qu'il semble normal de surmonter...  Ce n'est la plupart du temps qu'au détour d'une phrase, sous une remarque apparemment anodine, qu'un lecteur attentif devrait essayer de laisser errer son imagination pour se forger une idée.
     
     
     
     
     
     

    Album-photos de Kirishima :
    Shashinshû Kirishima

    Tôkyô, éd. Bunka-sha, (15 novembre) 1996
    144 pages (édition de luxe avec texte de Kirishima, photos et annexe, 371 x 254 mm), 12000 yen (épuisé)

       Kirishima écrit dans la préface : "Je serais heureux si le lecteur voulait feuilleter ce livre comme s'il s'agissait de l'album de souvenirs d'un ami intime".
       Parmi les pages qu'il a ajoutées, le texte commençant par "Le dohyô est un espace étrange" mérite une mention particulière.  Ce commentaire fait découvrir un aspect insoupçonné de Kirishima en tant que théoricien du sumô.
     
     

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